Anglais | Italien | Hongrois | Français | Arabe | Danois | Espagnol | Russe
Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ?

  • La canicule, un temps de chien
    Chaque été apporte son lot de craintes. A côté des inévitables chassés-croisés de vacanciers, la canicule sévit. Période de fortes chaleurs, dépassant souvent les 40 degrés, elle fragilise enfants et personnes âgées autant qu'elle s'abat sur les inconscients qui se baladent torse nu ou sortent sans se couvrir la tête.  Le terme canicule vient du latin canicula, dérivé de caniculus, le « petit chien » (canis, le chien avec le diminutif -iculus).

    Les Romains, en leur temps, avaient observé que ces jours extrêmement chauds revenaient systématiquement sous la constellation du « petit chien » (Canis Minor), l'une des 88 de l'hémisphère nord.  Le petit chien en question n'est autre que la symbolique d'un chien de chasse accompagnant Orion, chasseur de la mythologie grecque, dont la constellation voisine porte le nom. 
  • Le Kamasutra, GPS du sexe?
    L'imaginaire collectif associe le Kamasutra à une imagerie de positions sexuelles, auxquelles sont parfois données des noms relevant du fantasme. 

    Pourtant, cette vision est absolument étrangère au contenu de l'ouvrage.

    Le Kamasutra ( कामसूत्र) est avant tout un Sutra ( सूत्र), qui est dans la culture indienne un « texte sacré », un texte de référence religieuse. On pourrait le traduire par le livre de Kama (काम). 

    Kama est un dieu de la mythologie hindoue associé au désir et au plaisir, l'équivalent indien de Eros et Aphrodite, Cupidon et Vénus.

    Le Kamasutra est avant tout un texte à la fois religieux et philosophique ancien traitant des relations affectives présentant un certains nombre de recommandations pour le couple formé ou à venir ainsi que sur les relations entre les personnes qu'elles soient affectives ou sexuelles.

    N'y cherchez donc pas une originalité pour pimenter vos ébats mais plutôt des réponses à ce qu'est le couple en général.
  • Mariage pluvieux, mais pas sous la pluie
    Rien de pire pour une mariée que d'imaginer le plus beau jour de sa vie sans un rayon de soleil.

    Elle se consolera sans doute avec un vieux dicton comme « mariage pluvieux, mariage heureux ». Seulement, la pluie n'a rien à voir avec le mariage. Le dicton est une fausse segmentation ; les sons et mots de la phrase ne sont pas découpés correctement et certaines parties sont confondues avec des mots ou groupes de mots différents de ceux prononcés.  Au lieu de « pluvieux », c'est « plus vieux » qu'il fallait comprendre.

    Autrefois on préconisait comme garantie d'un mariage réussi que l'un des deux époux soit plus âgé, plus expérimenté (généralement l'homme), pour que le mariage soit solide. Les époux de même âge, souvent trop jeunes contractaient des unions jugées trop irresponsables. 

    Mais on comprendra que l'optimisme soit invité à des noces boudées par le soleil.
  • Se faire appeler Arthur, mais Arthur comment?
    On s'est tous fait appeler Arthur un jour où l'autre. Se faire réprimander pour une idiotie à ne pas faire. Souvent on « va se faire appeler Arthur », lorsque l'on a un comportement idiot ou digne d'être réprimandé.



    L'expression nous vient de la période d'occupation de la France par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. Inutile de chercher un Arthur parmi les résistants ou les collaborateurs. Encore moins parmi les troupes nazies. Arthur n'existe pas. Et ce n'était même pas un prénom à l'origine. Ce que les Français ont pris pour Arthur n'est qu'une francisation de l'allemand « Acht Uhr »,  à savoir « huit heures ».  L'autorité allemande de l'époque avait imposé un couvre-feu. A partir de huit heures le soir, aucune personne ne devait être trouvée dans la rue, aucune lumière ne devait être allumée.

    Les soldats veillaient au grain et les patrouilles parcouraient les rues à grand bruit. Au moindre badaud, à la moindre lumière dans une fenêtre, le chef de patrouille rappelait qu'il était « Acht Uhr ! » à l'adresse des contrevenants. De se faire rappeler (qu'il est) Acht Uhr, l'expression s'est fondue avec se faire appeler Arthur. Dommage pour la télévision que Arthur ne présente pas le journal de huit heures.